

Marcher, c’est simple mais bien marcher en été, c’est toute une stratégie. Entre chaleur, UV et terrains parfois piégeux, la randonnée reste un formidable allié santé mais à condition d’ajuster l’effort à votre profil. C’est-à-dire à votre âge, votre expérience ou même à vos traitements et à vos antécédents.
La rando, c’est vraiment pour tout le monde ?
La randonnée pédestre fait partie des rares activités physiques accessibles à (presque) tout le monde : ados suréquipés, jeunes adultes en quête d’aventure, parents en recherche de nature et seniors dynamiques. Elle se pratique à tout âge et s’adapte à tous les niveaux. C’est aussi l’un des sports les plus complets puisqu’elle améliore le système cardiovasculaire, renforce les muscles et les articulations, stimule la respiration et favorise un état de bien-être.
Mais attention ! Marcher l’été n’est pas une simple promenade. Selon la Fédération Française de Randonnée(FFRandonnée), la combinaison chaleur avec un effort prolongé et un terrain irrégulier est souvent sous-estimée par les marcheurs occasionnels. Un départ mal préparé, un mauvais équipement, ou une surestimation de ses capacités suffisent pour transformer une sortie plaisir en galère.
La règle d’or ? Adapter son parcours à sa condition physique. Vous reprenez après une pause ou avez un problème de santé chronique ? Préférez des itinéraires courts et balisés. Vous partez avec des enfants ? Prévoyez des pauses fréquentes et des activités ludiques pour les motiver. En montagne, même pour des marcheurs aguerris, le dénivelé et la météo peuvent vite compliquer les choses.
Quels dangers sous-estime-t-on trop souvent ?
La chaleur est évidemment le risque numéro un en été. Un coup de chaleur ne prévient pas : fatigue soudaine, maux de tête, sensation de vertige et vous êtes cloué sur place. Mais ce n’est pas le seul danger. En montagne, la météo peut radicalement changer en moins d’une heure. Un orage violent, une baisse brutale de température ou un sentier rendu glissant peuvent surprendre les randonneurs.
L’autre piège à ne pas sous-estimer est le manque d’anticipation. Partir sans eau suffisante, sans encas, sans carte, ou sous-estimer la durée du parcours peut avoir des conséquences sérieuses, surtout si l’on se retrouve isolé. Enfin, la fatigue physique elle-même est un risque, car on est moins vigilant et donc plus amène de faire un faux pas sur un sol sec et friable, et là, c’est l’entorse. Mais heureusement, tous ces dangers se préviennent facilement avec un minimum de préparation.
Voici 7 astuces et conseils pour faire des randonnées adaptées à vos besoins cet été !
Buvez futé, pas juste beaucoup

Ne vous contentez pas d’engloutir une bouteille au sommet : hydratez-vous dès avant le départ, et régulièrement en route, même sans soif. Astuce de pro : ajoutez une pincée de sel ou un peu de jus de citron à votre eau pour favoriser l’absorption. Une poche à eau vous permet de boire sans vous arrêter, et une gourde isotherme garde votre eau fraîche plus longtemps.
Marchez aux heures qui respectent votre thermomètre

Entre 11h et 16h, le soleil est un adversaire, pas un compagnon. Privilégiez les départs tôt le matin ou en fin d’après-midi, surtout en plaine. En montagne, partez encore plus tôt pour éviter les orages soudains de l’après-midi.
À partir de quel âge ne doit-on plus faire de rando ?

À aucun âge. Il n’y a aucune limite d’âge pour randonner, à condition d’écouter son corps et d’adapter son parcours. La marche est même un des rares sports que l’on peut pratiquer jusqu’à 90 ans (voire plus !). Privilégiez les sentiers faciles, marchez accompagné, utilisez des bâtons pour l’équilibre, et consultez votre médecin en cas de pathologie. L’important, ce n’est pas la distance : c’est le plaisir de bouger, de respirer, et de profiter du dehors.
Avancez à votre rythme, pas à celui des autres

Que vous soyez jeune débutant, senior actif ou randonneur du dimanche, l’important est d’adapter votre parcours à vos capacités réelles. Inutile de viser une boucle de 15 km si vous n’avez pas marché depuis 6 mois. À tout âge, la régularité prime sur la performance. Et marcher lentement, c’est aussi mieux profiter du paysage.
Équipez-vous correctement pour marcher

Des chaussures qui tiennent la route (et votre cheville), un chapeau à larges bords, des vêtements clairs et respirants, une protection solaire haute, et des lunettes de qualité : voilà votre combo gagnant.
Rafraîchissez-vous comme un pro de la survie

Mouillez casquette, bandana ou t-shirt dès que la chaleur monte. Utilisez un spray d’eau ou glissez une serviette microfibre humide dans la nuque. Et si vous croisez une rivière ou un ruisseau : pieds trempés = gain de fraîcheur immédiat !
Faites des pauses utiles et sucrées

Évitez le pique-nique lourd à mi-parcours : préférez des pauses fréquentes, à l’ombre, avec des encas faciles à digérer (fruits secs, amandes, graines, pâte de fruits…). Et n’attendez pas la fringale pour recharger : votre corps consomme même quand vous marchez lentement.