Depuis quelques semaines, une mystérieuse maladie sévit dans une province reculée, au sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). D’origine inconnue, elle est responsable de 79 à 143 décès selon les sources, sur un total de 406 cas signalés. Les autorités sanitaires, appuyées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cherchent activement à identifier la ou les causes de cette crise.
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Les symptômes observés comprennent de la fièvre, de la toux, des maux de tête, des difficultés respiratoires, des douleurs musculaires et même de l’anémie. Ils touchent particulièrement les enfants de moins de 5 ans, qui représentent 40 % des malades. Beaucoup des victimes souffraient déjà de malnutrition sévère, un facteur aggravant.
Dans cette région isolée, appelée Panzi, les infrastructures sanitaires sont quasi inexistantes, ce qui limite grandement l’accès aux soins. La population locale vit dans la précarité : elle manque d’eau potable, de médicaments et de moyens pour effectuer des transfusions sanguines.
Plusieurs maladies suspectées
Pour approfondir les recherches, l’OMS a envoyé une équipe de spécialistes sur place. Ce mardi 10 décembre, elle révèle que des analyses effectuées sur place impliquent le paludisme, maladie endémique dans cette zone, dans dix des douze cas testés. Cependant, ce résultat n’exclut pas la présence d’autres maladies connues, comme la rougeole, le Covid-19 ou une pneumonie aiguë. Il pourrait également s’agir d’une double infection, ou d’une nouvelle maladie émergente.
Cette situation est suivie de près par l’Union européenne, à travers le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Les autorités locales et internationales tentent de coordonner leurs efforts pour éviter la propagation. Pour l’instant, aucun cas n’a été signalé en France, et nulle part hors de la RDC. Cette crise sanitaire souligne l’urgence de renforcer les systèmes de santé dans les zones isolées, particulièrement vulnérables aux épidémies.
Sources
