Non, le TDAH ne concerne pas seulement les enfants ! Ce trouble de déficit de l'attention (avec ou sans hyperactivité) apparaît pourtant dès la naissance ou peu de temps après, il est donc généralement diagnostiqué très tôt. Et ce, particulièrement car il crée très souvent des situations compliquées dans le cadre du parcours scolaire.
Mais de quoi parle-t-on, exactement ? Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental, qui se manifeste principalement par des difficultés à maintenir son attention et sa concentration, ou encore sa capacité à terminer des tâches. Mais pas seulement : d’autres formes de TDAH se distinguent par une hyperactivité et une impulsivité. Enfin, certaines personnes présentent ces deux types de caractéristiques.
Un diagnostic parfois complexe
Et ce trouble peut également persister à l’âge adulte. Seulement, selon son intensité ou le type de symptômes, il peut être compliqué à repérer chez certains. Le problème du diagnostic du TDAH tient aussi bien dans la variété de ses symptômes que dans la similarité de ces derniers avec ceux d’autres troubles. Par exemple, l’anxiété et les troubles de l’humeur partagent plusieurs de ces signes. Il peut aussi bien être facile de passer à côté du diagnostic, que de s'auto diagnostiquer à tort.
D’où l’importance de consulter un psychologue, de préférence spécialisé dans le TDAH. Seul un professionnel sera à même de poser un réel diagnostic, mais aussi de vous expliquer en détail le fonctionnement de ce trouble. Enfin, vous pourrez ainsi réfléchir ensemble aux meilleures stratégies à adopter pour vivre le mieux possible avec ce TDAH, selon votre profil et vos symptômes.
En attendant, et pour vous mettre la puce à l’oreille en prévision d’une consultation chez un professionnel de santé, voici certains signes à surveiller.
Vous avez une étrange mémoire sélective
1/7
Oublier où on a posé ses clés il y a deux minutes, mais se souvenir parfaitement d’une conversation d’il y a dix ans.
Vous remettez toujours les tâches au dernier moment
2/7
Parce qu’ironiquement, c’est seulement l’adrénaline de la deadline (date butoir) qui parvient à faire fonctionner le cerveau.
Cette lutte constante avec l’administration
3/7
Les papiers, la bureaucratie… Ce n’était ni de la paresse ni du désordre, mais un cerveau qui refuse littéralement les tâches qui ne lui apportent pas de dopamine immédiate.
Vous connaissez les montagnes russes émotionnelles
4/7
Ressentir tout avec une intensité extrême, passer de l’enthousiasme à la frustration quelques minutes. Ce n'était pas du théâtre, c’était une dysrégulation émotionnelle.
Vous ressentez le besoin constant de bouger
5/7
Remuer la jambe, toucher des objets ou jouer avec n’importe quoi… Ce n’étaient pas les nerfs, mais un cerveau en quête de stimulation.
Vous ne finissez jamais ce que vous commencez
6/7
Vous faites la vaisselle mais laissez deux ou trois verres dans l’évier, vous mettez des mois à déballer vos cartons lors d’un déménagement, vous vous lancez dans une pratique artistique sans aller au bout…
Vous avez du mal à attendre
7/7
Faire la queue au supermarché, patienter au feu rouge, attendre votre tour d’un service client par téléphone… Ces situations sont déplaisantes pour tout le monde, mais particulièrement insupportables pour vous.
