
Il m’arrive régulièrement de souffrir d’anxiété, que ce soit à cause du manque de temps ou de la pression. J’ai aussi souvent des nœuds au ventre, j’imagine que c’est sûrement lié ! J’essaie de pallier tout ça avec des techniques de méditation, du yoga et d’autres pratiques me permettant de prendre du temps pour moi.
Alors, lorsqu’une copine, toujours en quête de nouvelles expériences en médecines alternatives, m’a proposé la sonothérapie, je n’ai pas hésité ! D'autant plus qu’elle avait déjà participé à une séance avant, et elle m’avait fait le compte-rendu : “Ça m’a déstressée, relaxée… Bref, ça m’a fait un bien fou !” Alors, c’était à mon tour !
Je me suis dit : "ça doit être super rentable, j’aurais dû avoir la même idée !”
Le jour J, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, et je n’ai pas été déçue. Je suis entrée dans une grande pièce au sol entièrement recouvert de tapis, sur lesquels étaient allongées une trentaine de personnes… Entourées d’une quinzaine de gongs, rangés du plus aigu au plus grave. Ce que je m'apprêtais à tester, c’est un bain de gongs, une technique ancestrale venue d’Asie.
Nous étions donc là, tous allongés sur les tapis, avec un oreiller et notre grosse couverture. Le “sonneur de gong” (Est-ce que c’est un musicien ? Un thérapeute ? Un homme-gong ?) nous a invités à fermer les yeux, ce que j’ai fait. Il nous a expliqué que chaque gong avait une fréquence bien précise, reliée à celle de telle ou telle planète. Bref, tout était fait pour que l’ambiance soit apaisante.
J’avoue avoir quand même eu quelques secondes de scepticisme. Je me suis dit : “Si ça se trouve, tout ça c’est du marketing. Vu le nombre de personnes présentes et le prix de la session, ça doit être super rentable. J’aurais dû avoir la même idée, tiens !”. Mais cette pensée s’est vite volatilisée lorsque le premier gong a retenti.
“Les gongs très graves, ils prenaient vraiment au bide.”
Pendant environ 45 à 60 minutes, le sonothérapeute a tapé sur différents gongs, dans un ordre bien précis que seul lui semblait connaître. Chaque coup donnait une vibration différente. Et effectivement, chaque nouvelle vibration s’accompagnait d’un nouveau ressenti. Les gongs très graves, ils prenaient vraiment au bide. Les petits, ils étaient plus semblables au bruit de la plui e qui tombe, ou de petits bols tibétains. Je pense que ces derniers étaient plutôt utilisés pour l’éveil, ou la concentration.
Parce que, il faut dire, on peut vite s’endormir dans un tel contexte. En réalité, j’étais comme plongée dans un demi-sommeil : une sorte de lévitation, de flottement. Uniquement concentrée sur le son. Contrairement à certaines techniques de relaxation qui demandent un effort de concentration, là, l’esprit décroche au premier coup de gong. C’est comme si mon corps s’était détendu malgré moi. Ce n’était pas une voix qui parlait pour m’ordonner de me détendre, c’étaient juste les vibrations.
Même mes amis moins réceptifs ont adoré !”
Je ne sais pas à quel point l’ambiance a joué un rôle là-dedans, ou si c’était uniquement grâce aux gongs, mais en sortant, j'ai vraiment ressenti quelque chose à l’intérieur ! L’homme-gong nous a dit que l’effet était censé durer environ quinze jours après la séance. Bon, c’est difficile à évaluer, car dès le premier pied dehors, la vie reprend son cours, plus ou moins chaotique. Mais je suis quand même ressortie dans un état d’apaisement assez étonnant, qui a duré un peu.
J’ai aussi remarqué que j’avais un peu moins mal au ventre. Je pense que c’est forcément lié ! Depuis, j’y suis retournée plusieurs fois, et à chaque séance, l’effet a été le même. J’y ai aussi amené plein d’amis, et ils ont tous adoré. Même ceux qui ne sont d’ordinaire pas réceptifs à ce genre de techniques holistiques !
Témoignage de Joanna (le prénom a été modifié), 44 ans