
Les laxatifs
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A partir de quelle dose ? Cela dépend du patient. Le système digestif est l’organe le plus
sensible à ce qui est psychologique, il est une sorte de troisième cerveau.
Que faire ? Une dépendance aux laxatifs s’avère nocive pour le côlon. Il faut veiller à ne pas arriver à des situations de non retour, car il est difficile de régler le problème. Il faut modifier son hygiène de vie, son hydratation, pratiquer une rééducation, une remise en forme, marcher, réapprendre à écouter son corps, prendre conscience de lui et le faire fonctionner sans substitut. Il ne faut pas hésiter à consulter un gastro-entérologue. En raison d’un sentiment de honte, les femmes consultent très tardivement, il faut donc prendre en charge le problème le plus tôt possible.
Le Myolastan®
Cependant, il ne doit pas être utilisé en cas de douleurs chroniques, il ne s’agit pas d’un traitement à vie.
Quels sont les signes d’une dépendance ? Sans le Myolastan®, le patient finit par ressentir une douleur chronique et de la fatigue. Il y a un phénomène d’accoutumance puis de dépendance.
A partir de quelle dose ? Un comprimé le soir pendant un mois et demi peut entraîner une accoutumance. Il faut une année pour devenir réellement dépendant.
Que faire ? Pour régler une dépendance au Myolastan®, on peut utiliser des antidépresseurs voire des neuroleptiques à faible dose. On peut aussi aller à la piscine, faire de la kiné, recevoir des massages…
A savoir : Le Myolastan® n’est plus prescrit sur ordonnance. Cet exemple s’inscrit dans une logique de déremboursement des médicaments et non pas une prise en compte du patient. Cela s’avère assez grave car il s’agit d’un médicament dangereux.
L’Efferalgan codéïné® et le Codoliprane®
Quels sont les signes de la dépendance ? On observe d’abord une accoutumance (besoin d’augmenter les doses du traitement pour avoir les mêmes effets) jusqu’à ce qu’on ne puisse plus s’en passer. A partir de quelle dose ? Au-delà d’un mois de traitement, en prenant un comprimé par jour, il existe un risque de dépendance.
Que faire ? Pour s’en sortir, c’est plus difficile que d’autres dépendances. Comme pour les opiacés, on utilise une prise en charge psychologique de l’individu et de son environnement. On note souvent des problèmes professionnels, familiaux. Il faut essayer de l’aider à le rendre plus fort, renforcer sa personnalité.
Xanax®, Lexomil®, Stilnox®
Quels sont les signes d’une dépendance ? Si le patient ne prend pas son médicament, il a des symptômes de manque, comme des crises d’angoisse ou des insomnies. Il ne peut pas vivre sans.
A partir de quelle dose ? Au bout du six mois, la prise d’une benzodiazépine commence à être critique même avec un comprimé par jour. Cependant, chaque patient réagit différemment aux médicaments, certains vont être plus sensibles aux effets du Lyxansia®, et d’autres, à ceux du Lexomil®.
Que faire ? Pour contourner le problème, on prescrit certains antidépresseurs à dose très faible qui diminuent l’anxiété.
A savoir : Parmi les tranquillisants, le Tranxène®, à fort potentiel de dépendance comme le Temesta®, est un médicament d’urgence. Il ne faut pas l’utiliser en traitement de fond.
Le Tramadol®, dérivé de la morphine
Quels sont les signes de la dépendance ? Parmi les symptômes psychiques et physiques de dépendance, on remarque des syndromes similaires au manque de cocaïne ou d’héroïne : des sueurs, palpitations, tremblements, sensations de froid, douleurs physiques, tremblements...
A partir de quelle dose ? Au-delà d’un mois de traitement, en prenant un comprimé par jour, il existe un risque de dépendance.
Que faire ? La prise en charge est la même que pour la codéïne (prise en charge psychologique), même si on note beaucoup d’échecs.
Les antibiotiques
Quels sont les signes de la dépendance ? L’antibiotique perd son efficacité.
A partir de quelle dose ? Il existe un dosage spécifique pour chacun d’entre eux. Quand on utilise trop souvent le même antibiotique pour des indications différentes, le patient finit par s’y accoutumer.
Cardiotropes, anti-asmathiques, anti-allergisants
Quels sont les signes de la dépendance ? On observe de l’anxiété, du stress et un renforcement de la symptomatologie que ces médicaments sont censés diminuer, comme par exemple une augmentation de crises d’asthmes.
A partir de quelle dose ? La dose prescrite est adaptée à chaque patient, il s’agit de ne pas la dépasser pour éviter les risques.
Le Rivotril®
Quels sont les signes d’une dépendance ? On note d’abord une accoutumance, on ne peut plus s’en passer. A terme, l’efficacité diminue et le patient éprouve le besoin d’augmenter la dose. Des effets secondaires se font alors sentir, tels que l’endormissement.
A partir de quelle dose ? On risque de devenir dépendant si on dépasse le mois et demi (un comprimé par jour). Il est important d’insister sur le fait qu’il s’agit d’un médicament de courte durée.
Que faire ? Il ne faut pas le consommer plus d’un mois et traiter éventuellement le problème avec des antidépresseurs à faible dose.
Les antidépresseurs et les neuroleptiques
Quant aux neuroleptiques, ils n’entraîneraient pas non plus d’accoutumance, ni de dépendance, tout comme les thymorégulateurs (régulateur de la maniaco-dépression).