Debut des vacances scolaires : 7 medicaments a eviter de prendre en avion d-apres des medecins 

Chaque été, le ballet des valises se met en marche. Pour beaucoup, la période des vacances rime avec voyages à l'étranger, destinations ensoleillées et vols en avion. Si cette étape semble anodine, elle ne l’est pas forcément pour le corps et encore moins lorsqu’on est sous traitement. Peu de voyageurs savent que certaines molécules, parfaitement tolérées au sol, peuvent devenir problématiques à 10 000 mètres d’altitude. Pour certaines personnes qui commencent à prendre des traitements de fond ou ponctuels (pour l’hypertension, les douleurs, l’insomnie ou les allergies), ces interactions avec le contexte aérien méritent toute leur attention.

Pourquoi un vol peut modifier l'effet des médicaments

Un avion en vol de croisière évolue dans une atmosphère artificiellement pressurisée, équivalente à une altitude d’environ 2 400 mètres. À cette altitude simulée, la concentration d’oxygène est réduite, ce qui entraîne un phénomène d’hypoxie légère chez les passagers. S’ajoutent à cela une baisse significative de l’humidité de l’air (environ 20 %), une immobilité prolongée, des changements de pression dans les cavités corporelles et, bien souvent, du stress ou du manque de sommeil.

Tous ces éléments peuvent influencer la manière dont l’organisme réagit à un médicament. Certains traitements deviennent plus puissants, d'autres provoquent des effets secondaires inattendus. Cela est d’autant plus vrai pour les médicaments agissant sur le système nerveux, le cœur ou la circulation sanguine. Chez les personnes de 40 ans et plus, les risques peuvent être amplifiés par des pathologies chroniques sous-jacentes ou une polymédication. Il est donc essentiel d’anticiper et de prendre conseil auprès d’un professionnel avant de prendre l’avion sous traitement.

Les erreurs à éviter avant un vol

Une règle d’or à respecter : ne jamais expérimenter un nouveau médicament juste avant de prendre l’avion. Mieux vaut avoir testé un traitement au sol pendant au moins 48 heures pour en connaître les effets sur son propre corps. Emporter ses médicaments en cabine est également indispensable, en cas de retard ou de perte des bagages. De plus, certains traitements peuvent être exigés à la douane (avec ordonnance à l’appui), et doivent donc rester accessibles.

Certaines situations médicales méritent une vigilance accrue : les personnes récemment opérées, souffrant d’affections ORL, ou présentant des troubles respiratoires ou cardiovasculaires. Les otites ou sinusites, par exemple, peuvent être exacerbées par les variations de pression en vol, et doivent être traitées au préalable. Il est aussi conseillé de bien s’hydrater pendant le vol, car l’air sec de la cabine accentue la déshydratation,  ce qui peut modifier la concentration des médicaments dans le sang et favoriser les effets secondaires.

D’après un article publié par le Huffington Post UK et validé par plusieurs médecins britanniques, sept familles de médicaments devraient être évitées ou utilisées avec précaution avant ou pendant un vol. Voici lesquels.

Les benzodiazépines

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Comme le diazépam ou le lorazépam, sont souvent prescrites contre l’anxiété ou les troubles du sommeil. En altitude, leur effet sédatif est accentué par le manque d’oxygène, ce qui peut entraîner des troubles de la vigilance, voire une somnolence dangereuse, surtout en cas de turbulence.

Les opioïdes

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Qu’il s’agisse du tramadol ou du paracétamol codéiné, présentent un risque accru de somnolence et de dépression respiratoire. Sous l’effet combiné de l’altitude, de la fatigue du voyage et d’une position assise prolongée, ces médicaments peuvent devenir particulièrement risqués.

Les antihistaminiques sédatifs

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Comme la diphénhydramine ou la chlorphénamine, utilisés pour traiter les allergies, ont souvent un effet de somnolence. Dans un avion, cet effet est exacerbé, ce qui peut provoquer confusion et inconfort, en particulier chez les passagers plus âgés.

Les antiémétiques

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Les antiémétiques comme le métoclopramide ou la prochlorpérazine, utilisés contre le mal des transports, peuvent provoquer des effets secondaires neurologiques, comme des tremblements ou une agitation. En vol, ces symptômes sont plus difficiles à gérer, notamment si l’environnement est déjà anxiogène.

Les décongestionnants oraux

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En particulier ceux contenant de la pseudoéphédrine, sont parfois pris pour soulager les oreilles ou le nez avant un vol. Ils peuvent cependant provoquer de l’hypertension, de l’insomnie ou de la nervosité, des effets non souhaitables en avion.

Les somnifères puissants

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Comme le zolpidem ou la zopiclone, ils risquent de provoquer un sommeil artificiel trop profond, accompagné de confusion ou de désorientation au réveil. Ils peuvent aussi augmenter le risque de chute si le passager se lève pendant le vol.

Les anticoagulants oraux récents

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concept d'anticoagulant

Tels que l’apixaban ou le rivaroxaban, doivent être utilisés avec précaution en avion, notamment à cause du risque de saignements en cas de blessure ou d'accident. Il est préférable de renforcer les mesures préventives classiques contre les phlébites (bas de contention, hydratation, mobilité régulière) plutôt que de compter uniquement sur ces médicaments.

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