
Comment devenir donneur ?
Le consentement présumé : En France, lorsque les conditions de décès permettent un prélèvement d’organe, tout le monde est donneur par défaut. Le seul moyen de manifester son désaccord c’est de s’inscrire sur le registre national des refus ou d’en informer ses proches. Si vous n'êtes pas inscrit, c'est que vous acceptez le don.
Quels sont les organes que l’on peut donner ?
Après le prélèvement : Le corps du défunt est rendu aux familles sans cicatrices apparentes, juste des pansements. Chaque organe prélevé est remplacé par d’autres éléments. De fines lentilles pour la cornée des yeux, des prothèses synthétiques pour les os.
A savoir : Il est possible de ne donner que certains organes. Il faut juste en informer vos proches.
Qui peut donner ?
Pour les mineurs : Jusqu’à 18 ans les médecins demandent toujours l l’accord des parents ou du tuteur légal si l’enfant n’avait pas émis de refus.
Qui peut recevoir le don ?
Le don d’organe de son vivant
- Il faut justifier d’un lien familial avec le receveur. Dans le cas d’un conjoint, la loi requiert une preuve de lien affectif étroit de plus de deux ans.
- Groupe sanguin, proximité des systèmes HLA… le donneur et le receveur doivent être compatibles pour permettre une greffe.
- Après un bilan médical, on détermine si le donneur ne risque pas de transmettre des maladies, s’il est en bonne santé et s’il peut subir une opération.
- Le "comité du donneur vivant" (Trois médecins, un personne qualifiée en sciences humaines et sociales et un psychologue) rend visite au donneur pour s’assurer qu’il est bien informé. Ils s’assurent qu’il n’a pas subit de pression de l’entourage. Ensuite il devra confirmer son accord devant le tribunal de grande instance. Il peut change d’avis jusqu’à l’opération.