
- 1 - Le froid augmente les risque d'infarctus
- 2 - Pourquoi le froid augmente-t-il les risques d'infarctus ?
- 3 - Froid/infarctus : qui est à risque ?
- 4 - Infarctus/froid : des régions plus dangereuses ?
- 5 - Infarctus : se préserver en cas de grand froid
- 6 - Infarctus : à éviter si vous êtes à risque
- 7 - Infarctus : la pollution atmosphérique, un facteur aggravant
- 8 - Reconnaître les symptômes de l'infarctus
- 9 - Autres conditions météo dangereuses pour le coeur
Le froid augmente les risque d'infarctus
Les résultats : l'équipe de chercheurs a ainsi mis en évidence qu'une réduction de 1°C est associée à une élévation de 2% du risque d'infarctus dans les 4 semaines qui suivent. Les périodes les plus à risque étant les deux premières semaines.
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Trouble digestif : 5 idées reçues sur la digestionPourquoi le froid augmente-t-il les risques d'infarctus ?
Le simple froid est un facteur, mais n'est pas le seul à intervenir. Un effort physique en période de froid accentue le phénomène et peut provoquer l'infarctus.
Froid/infarctus : qui est à risque ?
Pourquoi : en vieillissant, le corps s'adapte moins bien aux changements de température. Le métabolisme ralentit et la production de chaleur baisse. Le calibre des vaisseaux sanguins diminue et le coeur a des difficultés à s'adapter à cet effort conséquent pour rétablir un équilibre. D'où un risque plus important de crise cardiaque.
Infarctus/froid : des régions plus dangereuses ?
Selon une étude menée en Côte-d'Or de 2001 à 2003 par Jean-Pierre Besancenot, directeur de recherches au CNRS de Dijon, une température de -4°C pendant 24h augmente de 115% les cas d'infarctus du myocarde. Les changements brutaux de température, en baisse ou en hausse, sont également difficiles à gérer par l'organisme et accroissent le risque : un écart de 5°C par rapport à la veille entraîne une augmentation de plus de 40% des cas d'infarctus.
Les mois les plus à risque : janvier et février.
Infarctus : se préserver en cas de grand froid
Si vous devez malgré tout sortir, habillez-vous chaudement en protégeant particulièrement la tête (30% de déperdition de chaleur par la tête), le cou, les mains et les pieds. Pensez à vous munir d'un cache-nez pour recouvrir le nez et la bouche et éviter ainsi un contact direct avec l'air froid.
Hydratez-vous très régulièrement et alimentez-vous sainement en choisissant des plats riches en glucides comme des pâtes, du riz, du pain... et en oubliant l'alcool, qui fait tout sauf vous réchauffer.
Infarctus : à éviter si vous êtes à risque
L'exercice physique : pas d'effort en plein air comme courir, pelleter, déneiger... Demandez de l'aide si vous le pouvez ou faites-vous accompagner. Si vousdevez tout de même faire un léger effort physique, pensez à vous échauffer auparavant et à vous acclimater au froid avant de vous lancer. Faites des pauses très régulièrement pour éviter de trop faire grimper la tension artérielle. Au moindre essoufflement, malaise, vertige, mal de tête... cessez l'activité.
Et aussi : ne faites aucune activité physique après le repas. La digestion représente un travail pour l'organisme déjà suffisant. Toute activité en plus pourrait demander un trop gros effort à votre coeur
Infarctus : la pollution atmosphérique, un facteur aggravant
Un conseil : mieux vaut éviter la balade dans les centres-ville au moment des pics de pollution. Renseignez-vous sur la qualité de l'air sur www.buldair.org (département de l'air de l'Ademe, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
Reconnaître les symptômes de l'infarctus
Et aussi : on retrouve également des symptômes comme une grande fatigue, une sudation excessive, une sensation d'oppression thoracique, une anxiété (la personne a l'impression qu'elle va mourir), un essoufflement, des nausées et des vomissements, des modifications temporaires de la vision.
C'est une urgence. Contactez le Samu (15).
Autres conditions météo dangereuses pour le coeur
La canicule : si vous choisissez de vivre pendant l'hiver dans des pays chauds, méfiez vous tout de même. L'excès de chaleur est aussi néfaste que l'excès de froid. La meilleure température ambiante pour l'organisme tourne autour de 23-24°C.