
- 1 - De plus en plus de produits allergisants
- 2 - Bouleaux, cyprès : des arbres aux pollens allergisants
- 3 - Réaction aux pollens : l’ambroisie en cause
- 4 - Additifs alimentaires : attention !
- 5 - La pollution favorise les réactions allergiques
- 6 - L’excès d’hygiène favorise les allergies
- 7 - Eviter la prolifération des acariens
- 8 - Un boom des allergies croisées
- 9 - Il faut éviter la diversification alimentaire précoce
De plus en plus de produits allergisants
En pratique : Une exposition à moyen terme à ce polluant peut aboutir à une sensibilisation et au développement d’une allergie.
Pour prévenir les allergies : Ne fumez pas à l’intérieur, ventilez, choisissez des cosmétiques (notamment le vernis à ongles) sans formaldéhyde, vérifiez avant d’acheter vos meubles s’ils n’en contiennent pas.
Bouleaux, cyprès : des arbres aux pollens allergisants
Explication : Les bouleaux et les cyprès, très à la mode dans les années 1980-1990, dégagent de grandes quantités de pollens (de février à avril) très allergisants. On trouve aussi des allergies aux pollens de platanes, qui arborent la plupart des places et avenues des villes françaises.
Pour prévenir les allergies : Afin de réduire les risques, privilégiez dans votre jardin des espèces à pollen lourd comme le cerisier.
Réaction aux pollens : l’ambroisie en cause
Explication : Certaines plantes sont très allergènes, comme l’ambroisie (un fléau à Lyon), et profitent des grands travaux (autoroutes, lignes TGV…) pour coloniser des régions jusqu’ici épargnées (l’ouest). L’ambroisie pousse dans les friches, sur les zones de travaux et dans les champs de tournesol. Les graines collent parfaitement à la terre et sont transportées par les bottes des ouvriers et les pneus des camions dans toute la France.
Pour prévenir les allergies : L’arrachage des plants est la seule solution.
Additifs alimentaires : attention !
En pratique : La dose d’un additif dans un aliment est infinitésimale. Mais ils sont partout dans les aliments "prêts à l’emploi" et il est très facile de dépasser rapidement la limite préconisée. Comme les sulfites (E224), potentiellement allergisants, que l’on retrouve dans la moutarde, les conserves de légumes blancs (salsifis...), le vin blanc, les fruits séchés...
Pour prévenir les allergies : Revenir à une cuisine "maison" avec des produits naturels.
La pollution favorise les réactions allergiques
Explication : Certains polluants dans l’air (comme les particules de diesel, l’oxyde d’azote, l’ozone) se fixent sur les grains de pollens et peuvent modifier leur structure biochimique, les rendant plus allergisants. Autre effet : les plantes stressées par la pollution absorbent le CO2, poussent plus vite et pollinisent plus.
Pour prévenir les allergies : Des programmes environnementaux ont été mis en place pour réduire les gaz polluants au niveau national et mondial, et pour développer des transports écologiques et durables. Pensez de votre côté à n’utiliser votre voiture qu’en cas de nécessité et à limiter chauffage et climatisation, gros producteurs de CO2.
L’excès d’hygiène favorise les allergies
Explication : L’aseptisation de notre environnement conduit le système immunitaire des enfants à favoriser la voie de l’allergie, de l’inflammation ou des réactions auto-immunes, plutôt que celle de la défense infectieuse.
Pour prévenir les allergies : Nettoyer sa maison, se laver quotidiennement, mais sans excès.
Eviter la prolifération des acariens
En pratique : Plus il y a d’acariens, plus l’allergie se manifeste. Leur augmentation provient de notre mode de vie, notamment par l’utilisation de moquettes, d’un habitat mieux isolé et mieux chauffé.
Pour prévenir les allergies : Bannissez les moquettes, tapis, et fauteuils en tissu. Baissez la température des pièces à 18 °C pour limiter leur prolifération, aérez.
Un boom des allergies croisées
Pour prévenir les allergies : Allergiques aux pollens de graminées, faites attention aux tomates et arachides. Allergiques au kiwi, méfiez-vous du latex !
Il faut éviter la diversification alimentaire précoce
Explication : Le système des nourrissons est très immature, ce qui peut provoquer une sensibilisation à certaines protéines allergènes comme celles du lait, des œufs ou du poisson. Si l’on ajoute à cela un terrain héréditaire, on accroît le risque d’allergie alimentaire.
Pour prévenir les allergies : Commencez la diversification entre 4 et 6 mois. Si l’enfant est allergique au lait, prévenez votre pédiatre qui vous en conseillera un hypoallergénique. Pas d’œuf ni de poisson avant 16-18 mois pour un enfant à risque. Les fruits exotiques comme le kiwi ou la goyave seront à introduire plus tard, vers 2 ans. L’arachide, à 3 ans.