
- 1 - Le tube digestif peut recouvrir un terrain de tennis
- 2 - Le ventre concentre 200 millions de neurones
- 3 - Les intestins rassemblent 100 milliards de bactéries
- 4 - Il y a plus de gènes dans la flore intestinale que dans l’ADN
- 5 - Le ventre peut modifier notre humeur
- 6 - Le ventre ressent nos émotions
- 7 - Les intestins bloquent les aliments toxiques
Le tube digestif peut recouvrir un terrain de tennis
A savoir : les interventions chirurgicales au niveau de l’estomac sont plus lourdes de conséquences. "Lorsqu’on opère cet organe, pour une tumeur par exemple, le système digestif est altéré", note notre interlocuteur. L’estomac n’assure plus son rôle de "broyeur" et surtout de régulateur de la progression des aliments vers l'intestin. Il n’est pas rare pour ces patients de perdre jusqu’à huit kilos après l’intervention.
Le ventre concentre 200 millions de neurones
A quoi servent les neurones : les cellules nerveuses permettent à l’intestin grêle de se contracter, c’est-à-dire de faire progresser les nutriments le long du tube digestif. Ils passent ensuite à travers la muqueuse intestinale et dans la circulation sanguine pour apporter l'énergie nécessaire à l’organisme. Ce système permet au cerveau de se consacrer à d’autres tâches que la digestion.
Le saviez-vous ? L’indépendance des systèmes nerveux entériques et centrales est connue depuis le 19e siècle. Deux chercheurs britanniques, William Bayliss et Ernest Starling, ont réalisé une expérience sur un chien. En coupant les nerfs qui reliaient son cerveau à son intestin, ils ont constaté que l’activité digestive du chien se poursuivait quasi normalement.
Les intestins rassemblent 100 milliards de bactéries
A quoi servent les bactéries : elles contribuent à digérer les aliments mais aussi à les rendre assimilables. "Par exemple, lorsqu’on mange des fibres et des légumes, les bactéries du gros intestin les transforment pour nous apporter de l'énergie et pour apporter à notre intestin les nutriments nécessaires à sa vitalité", explique notre interlocuteur. Les bactéries du microbiote aident aussi à contrer les virus et bactéries nocives.
Il y a plus de gènes dans la flore intestinale que dans l’ADN
A noter : soixante espèces de bactéries seraient similaires entre les hommes mais bien d’autres divergent d’un individu à l’autre. Chaque personne possède ainsi son propre microbiote intestinal qui constitue une sorte de carte d’identité.
Le ventre peut modifier notre humeur
Des recherches sont en cours pour savoir si ce type de résultat est transposable à l’Homme.
Le ventre ressent nos émotions
A l’inverse, lorsqu’on ressent des douleurs digestives, les neurones du tube digestif alertent le cerveau qui répondra de différentes manières.
A savoir : il arrive que la communication entre le cerveau et le ventre soit altérée et des maladies peuvent subvenir comme le syndrome de l’intestin irritable ou la maladie de Crohn.