
- 1 - La surélévation du point G
- 2 - Les élargissements et allongements du pénis
- 3 - Le rétrécissement du vagin (vaginoplastie)
- 4 - La lipostructure ou repulpage des grandes lèvres
- 5 - La réduction des petites lèvres (nymphoplastie)
- 6 - Le désenfouissement de la verge
- 7 - Les "lifting" du pubis (puboplasties)
- 8 - Les chirurgies de l’impuissance
- 9 - La chirurgie du clitoris
- 10 - Les opérations du prépuce
- 11 - La chirurgie de l’hymen
La surélévation du point G
Cette surélévation vise à rendre la zone du point G plus saillante grâce à des injections récurrentes (le produit est résorbable). Intérêt : la proéminence de cette zone la rend plus accessible au pénis, ce qui accroît le plaisir.
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Combien de temps dure une érection ?- En pratique : On injecte dans la zone G de la graisse prélevée chez la patiente ou des produits résorbables comme l’acide hyaluronique.
- Risques : "C’est un procédé dangereux", explique le Dr Latouche, chirurgien esthétique plasticien spécialisé dans la chirurgie sexuelle feminine. Les injections peuvent endommager la zone, d’où une perte de sensibilité et une moindre lubrification. - Coût : De 600 à 1 000 € l’injection.
Les élargissements et allongements du pénis
Les pénoplasties permettent d’augmenter la longueur ou le diamètre du pénis, donc de décomplexer l’homme par rapport à la taille de son sexe. L’élargissement permet aussi d’augmenter le plaisir de sa partenaire...
En pratique : Pour l’élargissement, le chirurgien prélève la graisse du patient (60 à 100 centimètre cube), la filtre, puis la réinjecte, le long du corps caverneux. Côté allongement, il sectionne partiellement le ligament suspenseur du pénis, ce qui l’allonge de 2 à 4 cm. -
Coût : De 2 800 à 3 500 € pour un élargissement ; de 4 000 à 5000 € pour un allongement.
Risques : Des érections moins stables, des infections, voire une nécrose, c’est-à-dire la mort de certains tissus.
Le rétrécissement du vagin (vaginoplastie)
En pratique : Le chirurgien prélève la graisse au niveau du ventre, des cuisses ou des fesses pour la réinjecter, une fois traitée, à cinq ou six endroits dans les parois vaginales.
Coût : De 3 500 à 5 000 €. -
Risques : La répartition graisseuse peut-être irrégulière. L’intervention peut entraîner des infections et malmener les canaux urinaires. Il faut choisir un chirurgien maîtrisant parfaitement cette technique.
La lipostructure ou repulpage des grandes lèvres
En pratique : Le chirurgien prélève de la graisse de la patiente et la réinjecte, après traitement et filtration, dans les grandes lèvres. - Coût : Entre 2 200 et 4 000 € (les tarifs varient selon qu’il s’agit d’une lipostructure partielle ou totale).
Risques : Il peut arriver qu’il y ait des défauts de répartition. L’intervention peut entraîner des infections, assez rares. "La peau à cet endroit est naturellement très immune" précise le Dr Latouche, chirurgien esthétique plasticien.
La réduction des petites lèvres (nymphoplastie)
En pratique : Le chirurgien retire les tissus en excès. - Coût : Entre 2 000 et 3 000 €. -
Risques : L’intervention peut, comme tout acte chirurgical, entraîner des infections. Mais elles sont assez rares puisque la peau est naturellement immune à cet endroit. Les points de suture peuvent lâcher (c’est une zone souvent sollicitée).
Le désenfouissement de la verge
En pratique : Le chirurgien aspire l’excès de gras par une petite incision au niveau du ventre. Si l’excès de peau est important, on peut envisager un "lifting" en fixant la peau au muscle et à l’os pubien.
Risques : Il existe des risques infectieux comme pour toute opération. Là encore, les points de suture peuvent lâcher...
Coût : Entre 2 000 et 3 000 €.
Les "lifting" du pubis (puboplasties)
En pratique : Le chirurgien aspire les tissus adipeux par le biais d’une petite incision au niveau du ventre.
Risques : Il existe des risques infectieux, comme pour toute opération. Les points de suture peuvent lâcher.
Coût : Entre 2 500 et 3 000 €.
Les chirurgies de l’impuissance
En pratique : Soit on place le tube en silicone dans le corps caverneux, soit on fixe un réservoir d’eau placé dans le ventre qui se déclenche lorsque le patient actionne une pompe entre les testicules.
Risques : Il y a d’importants risques infectieux et de rejet. En cas de pompe, il faut réopérer dans 10 % des cas (pour révision des mécanismes de la pompe).
Coût : De 1 000 à 5 000 €.
La chirurgie du clitoris
En pratique : En cas d’hypertrophie, le chirurgien intervient sur la partie érectile. En cas de reconstruction (clitodoplastie), il fait émerger les racines de l’organe. La sensibilité n’est pas altérée.
Coût : Clitodoplastie, de 2 500 à 3 200 € ; hypertrophie du clitoris, de 1 500 à 2 000 €.
Risques : Thrombose (formation d’un caillot de sang), nécrose des tissus, et, comme toujours, infections.
Les opérations du prépuce
Les plasties du prépuce permettent de réparer certaines anomalies comme un frein trop court ou des difficultés à décalotter, donc de retrouver une vie sexuelle agréable et indolore.
En pratique : Tous ces troubles peuvent être corrigés par des interventions rapides. Il suffit par exemple de couper le frein du prépuce, s’il est trop court...
Coûts : De 1 500 à 1 800 €.
Risques : Les plus fréquents sont un saignement local ou un point qui lâche à cause d’une érection. "Le risque infectieux reste minime, voire inexistant" ajoute le Dr. Schouman, chirurgien urologue, andrologue et sexologue.
La chirurgie de l’hymen
En pratique : Le chirurgien reconstitue la membrane grâce aux résidus cicatriciels, s’ils existent. En leur absence, l’intervention ne peut alors avoir lieu. -
Coût : 1 200 à 2 000 €.
Risques : L’intervention comporte des risques d’infections, comme toute opération chirurgicale. Les points de suture peuvent lâcher. Les douleurs cicatricielles peuvent être importantes.
Dr Xavier Latouche, chirurgien esthétique plasticien spécialiste de la chirurgie sexuelle feminine.
Chirurgie esthétique intime - Dr Michel Schouman, chirurgien urologue, andrologue et sexologue.