
- 1 - Choisir des aliments nourrissants
- 2 - Fractionner ses repas
- 3 - Savourer les aliments
- 4 - Se laisser tenter
- 5 - Soigner son sommeil
- 6 - Se méfier des coupe-faim même naturels
- 7 - Gare au light
- 8 - Faire ses courses après avoir déjeuné
- 9 - Il faut boire
- 10 - Tromper ses sens
- 11 - Prendre le temps de manger
- 12 - Faire la différence entre faim et envie de manger
Choisir des aliments nourrissants
"Les nutriments qui rassasient le mieux sont les protéines et les sucres lents. Alors une salade, pourquoi pas, mais accompagnée d'un ou deux œufs durs et d'une tranche de pain.
Et si vous manquez de temps le midi, pourquoi se priver d'un bon sandwich ? A condition toujours de prendre le temps de le déguster", conseille Dominique Amar-Sotto, diététicienne.
Fractionner ses repas
"On peut prendre par exemple une collation le matin et/ou vers 16 h. Inutile toutefois d'y ajouter systématiquement un fruit car si les fruits contiennent des vitamines et des fibres, ils deviennent, en consommation isolée, des sources de glucides rapides que l'organisme transforme en graisses, .
Mieux vaut emmener avec soi des Cracottes®, des Petits Grillés ou des tranches de pains de mie. Mais attention tout de même aux quantités !", explique Dominique Amar-Sotto, diététicienne. Elles doivent être adaptées au niveau de faim (ou d’appétit).
Savourer les aliments
"Pour manger, même une collation rapide, prenez le temps de vous asseoir cinq minutes, et profitez-en au maximum, sans faire autre chose. Regardez et humez les aliments avant de les mettre en bouche, puis mastiquez-les lentement en essayant de sentir les goûts et les arômes.
Vous vous sentirez ainsi plus "remplie", dans tous les sens du terme. Vous serez donc mieux rassasié(e)", souligne Dominique Amar-Sotto, diététicienne.
Se laisser tenter
Bilan : elle a consommé une collation plus le chocolat et, en plus, elle se sent coupable", observe Dominique Amar-Sotto, diététicienne.
"Ce que je conseille, dans ce type de situation, c'est de laisser place au plaisir tout de suite mais tranquillement, sans culpabiliser. On s'assoit, on prend un ou deux carrés de chocolat et on les déguste vraiment".
En appliquant cette méthode pour satisfaire ses envies, on finit par s'apercevoir que l'on en a moins et qu'elles sont moins impérieuses.
Soigner son sommeil
"L'effet n'aura qu'un temps. Mieux vaut essayer avant tout de traiter son problème de fatigue : en dormant mieux, plus longtemps, en essayant de lutter contre le stress".
Se méfier des coupe-faim même naturels
"J'ai prescrit à un moment de la gomme de guar mais j'ai arrêté. D'une part parce que lorsque la personne n'a pas faim mais envie de manger, lui remplir l'estomac ne résout pas le problème : elle garde son envie de manger, et son envie de fromage ou de chocolat. D'autre part, si l'organisme a besoin de 400 calories par exemple, et que la personne, avec la gomme, n'en prend que 200, il restera toujours un déficit de 200 calories que l'organisme cherchera à combler", explique Dominique Amar-Sotto, diététicienne.
Gare au light
"Notre corps a besoin de glucides. Le cerveau par exemple, en consomme à lui seul 140 g par jour. Mieux vaut choisir ses sucres et profiter d'une bonne tartine de confiture ou de pâte à tartiner chocolatée au lieu d'accumuler les produits light", insiste Dominique Amar-Sotto, diététicienne.
Faire ses courses après avoir déjeuné
Et une fois rentré(e) à la maison, difficile d'organiser des repas variés avec les aliments que vous aurez rapportés. "Si l'on fait les courses en ayant faim, on a également tendance à acheter des produits plus énergétiques", note Dominique Amar-Sotto, diététicienne.
"Il est préférable d'aller au supermarché avec une liste que vous aurez préparée à l'avance et qui vous permettra de planifier vos repas."
Il faut boire
Rappelez-vous aussi que la seule boisson indispensable, c'est l'eau ! Les jus de fruits, qui correspondent a minima à une portion de fruit, doivent rester exceptionnels et être évités en dehors des repas.
Tromper ses sens
"Lorsque l'envie de manger pointe : allez vous promener, dessinez, prenez un livre, appelez une copine". Une autre façon de montrer qu'il existe mille façons de se "nourrir" !
"On ne gère pas ses émotions par des prises alimentaires", insiste la nutritionniste.
Prendre le temps de manger
Lorsque l'on dévore goulument, le bol alimentaire est encore dans l'œsophage alors que nous finissons notre assiette. Or l'œsophage n'a pas de capteurs qui permettent de prévenir le cerveau.
La sensation de faim n'est pas apaisée et l'organisme réclame encore, alors que nous avons consommé la ration qui normalement aurait dû suffire. C'est là où nous sommes incités à nous resservir", explique Dominique Amar-Sotto, diététicienne.
Faire la différence entre faim et envie de manger
Or, c'est précisément dans ces moments-là que nous risquons de nous ruer sur le gras et le sucré, aliments de réconfort.
La faim, apparaît à heures régulières et se manifeste par des sensations particulières : le ventre qui gargouille, la sensation de vide gastrique (à ne pas confondre avec le vide psychologique), parfois une douleur au creux de l'estomac, voire des malaises de type hypoglycémique (tremblements, maux de tête…).