
- 1 - Signe n°1 : le pervers sexuel est narcissique
- 2 - Signe n°2 : le pervers sexuel fantasme sur des objets
- 3 - Signe n°3 : le pervers sexuel n’a de plaisir que dans certaines circonstances
- 4 - Signe n°4 : le pervers sexuel nie le désir de sa/son partenaire
- 5 - Tous les pervers sexuels sont-ils dangereux ?
- 6 - Pervers sexuel : d'où viennent les perversions sexuelles ?
- 7 - Peut-on soigner un pervers sexuel ?
- 8 - Pervers sexuel : toutes les 'bizarreries' sexuelles sont-elles des perversions?
- 9 - Pervers sexuels : comment s'en protéger ?
Un pervers sexuel est un mot tombé dans le langage courant et souvent galvaudé. Il est généralement défini comme une personne qui dévie des normes sociales ou légales en ce qui concerne la sexualité, souvent en recherchant ou en exerçant des comportements sexuels qui peuvent être considérés comme déviants, abusifs, ou violents. Cela peut inclure des actes tels que l'agression sexuelle, le harcèlement sexuel, le voyeurisme, l'exhibitionnisme, la pédophilie ou d'autres comportements qui violent le consentement, l'intégrité ou la dignité d'autrui.
Ces comportements peuvent être associés à des troubles psychologiques et affecter profondément la vie des victimes. Face au danger que peuvent représenter les pervers narcissiques, il importe de les reconnaître. Medisite vous donne quelques indices pour apprendre à les repérer.
Signe n°1 : le pervers sexuel est narcissique
De fait, pour le pervers sexuel, le ou la partenaire (les hommes sont plus nombreux à présenter ce type de profil) n'est qu'un moyen d'accéder à la jubilation. "C'est le seul affect qu'il connaisse, car il est incapable d'éprouver des sentiments pour autrui.", souligne le psychiatre.
Signe n°2 : le pervers sexuel fantasme sur des objets
"Par exemple, le fétichiste centré sur les chaussures à talons n'atteindra l'excitation sexuelle que si sa partenaire porte des chaussures à talons." Mais bien sûr d'autres objets peuvent être pris pour fétiche : les sous-vêtements, certains tissus au toucher particulier comme la soie, la fourrure, le cuir ou le latex par exemple.
Signe n°3 : le pervers sexuel n’a de plaisir que dans certaines circonstances
Ainsi certaines circonstances peuvent servir de scenarii pervers : l'exhibition, la souffrance que l'on se fait infliger (masochisme) ou que l'on inflige (sadisme), le fait de se frotter à une personne dans les transports en commun, le voyeurisme, la zoophilie ou la pédophilie en sont d'autres exemples.
En 1886, un psychiatre allemand, Richard von Krafft-Ebing a publié pour la première fois un ouvrage recensant toutes les perversions sexuelles, intitulé Psychopathia sexualis, Etude médico-légale.
Evolution des moeurs oblige : L'onanisme et l'homosexualité y étaient alors répertoriés comme telles… ce qui n'est bien sûr plus le cas aujourd'hui !
Signe n°4 : le pervers sexuel nie le désir de sa/son partenaire
Autrement dit, si l'homme dont vous êtes en train de tomber amoureuse vous réclame à chaque fois le même scénario lors de vos ébats amoureux et que vous ne parvenez pas à le faire dévier d'un pouce, s'il reste sourd à vos demandes, il est possible que vous ayez affaire à un pervers sexuel. Et mieux vaut fuir !
Tous les pervers sexuels sont-ils dangereux ?
Et pour parvenir à ses fins, tous les moyens sont bons", souligne le Dr Gérard Lopez, psychiatre. "Si sa partenaire n'entre pas dans le "jeu" (les pervers hommes sont nettement plus nombreux, ndrl), dans le meilleur des cas il ira voir ailleurs, paiera des prostituées, mais il cherchera aussi à embrouiller, fasciner, manipuler, et le cas échéant peut même devenir violent."
Dans son ouvrage, Gérard Lopez compare les pervers à des vampires qui hypnotisent leurs victimes, les tiennent à leur merci pour mieux se nourrir d'elles.
Pervers sexuel : d'où viennent les perversions sexuelles ?
"Mais ce qui caractérise le pervers, c'est son immaturité. Le traumatisme a en quelque sorte "gélifié" la personnalité : son développement affectif a été arrêté net." Le pervers est devenu une personne incapable de voir plus loin que sa propre jubilation, pris au piège dans l'illusion de sa toute-puissance.
Peut-on soigner un pervers sexuel ?
"Pour lui tout est normal, il n'éprouve ni honte ni culpabilité et ne veut surtout pas renoncer à son mode de fonctionnement. Il le contente et cela lui suffit." Cela implique que s'il pousse un jour la porte d'un psychiatre, c'est parce qu'on lui a demandé (conjoint ou juge) et qu'il accepte pour donner le change. "Mais une telle démarche implique que l'on veuille changer or ce n'est encore une fois, jamais le cas du pervers."
Pervers sexuel : toutes les 'bizarreries' sexuelles sont-elles des perversions?
Pervers sexuels : comment s'en protéger ?
"On connaît des couples pervers où chacun est esclave de l'autre", note Gérard Lopez. Mais, bien plus souvent la victime (le ou la conjoint(e) ou l'enfant) est prise dans une situation où elle subit une sorte de lavage de cerveau : elle est niée, humiliée parfois maltraitée, par un être qui lui impose ses propres règles, au point qu'elle perd ses propres repères, doute d'elle-même, de ce qu'elle éprouve.
Elle doit pouvoir se tourner vers une association ou un professionnel de santé à qui elle pourra se confier et se dégager de la situation d'emprise.